Fédération humaine
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1790-1894-1938
La Révolution
Fédération humaine
Chronologie

 

La perspective de la Fédération humaine.

         Appréciant la portée universelle et grosse d'avenir du mouvement de la Fédération de 1790, le militant socialiste Jaurès peut écrire à son propos, avec la capacité visionnaire qui lui est particulière :

         «Admirable mouvement et qui n'aura son terme que lorsque, en une Révolution plus profonde à la fois et plus ample, ce sont toutes les nations de la terre qui entreront dans le grand tourbillon d'unité et de paix, et qui formeront la fédération humaine !»

 

Décider librement de leur sort.

Les Fédérations bretonnes-angevines de Pontivy ont écrit une page glorieuse de la Révolution française, une page qui est inscrite à jamais dans l'histoire des hommes, pour conquérir, avec leurs droits inaliénables, celui de décider librement de leur sort.

 

Ce Monument de la Fédération en constitue le symbole pour les générations successives, et à dessein de les instruire.

Il est partie constituante de notre patrimoine, à la double raison, qu'il est témoignage du passé, et plus que jamais porteur d'avenir.

 

Renan : un goût invincible de la Révolution.

A ceux qui le dénigrent, par leurs déclarations, comme par la déréglementation subreptice des acquis révolutionnaires et républicains, ou par la dynamite interposée , le Trégorrois Ernest Renan, Renan qui parraina en 1889, le monument à Poulain-Corbion à Saint-Brieuc, assassiné en 1799 par les Chouans, Renan le Breton, féru de culture universelle, a écrit prémonitoirement dans ses «Souvenirs d'enfance et de jeunesse» :

         " J'ai pris de ma mère un goût invincible de la Révolution, qui me la fait aimer malgré ma raison et malgré tout le mal que j'ai dit d'elle.

         Je n'efface rien de ce que j'ai dit : mais, depuis que je vois l'espèce de rage avec laquelle des écrivains étrangers cherchent à prouver que la Révolution française n'a été que honte, folie, et qu'elle constitue un fait sans importance dans l'histoire du monde, je commence à croire que c'est peut-être ce que nous avons fait de mieux, puisqu'on en est si jaloux."

 

Avec Jaurès, aux Jacobins.

Et Jaurès encore, dont se réclamaient tous les courants du mouvement républicain et laïque, comme tous les courants du mouvement ouvrier, portant sa réflexion sur le chemin parcouru par les différents protagonistes de la Révolution avec leurs erreurs incontestables, leurs excès indéniables, mais leurs réalisations grandioses, pouvait s'interroger, et nous inviter ainsi à le suivre :

         «On va réveillant les morts et à peine réveillés, ils vous imposent la loi de la vie, la voie étroite du choix, de la préférence, du combat, de l'âpre et nécessaire exclusion.

         Avec qui es-tu ? Avec qui viens-tu combattre et contre qui ?

         «Je suis avec Robespierre répond le Grand Jaurès —, et c'est à côté de lui que je vais m'asseoir, aux Jacobins».

 

La continuité du combat d'émancipation.

Les jeunes volontaires du 15 janvier 1790 faisant leur, le cri de ralliement de toutes les révolutions de par le monde, hier comme aujourd'hui, se séparaient au cri de «Vivre libres ou mourir !» que la République a par la suite, repris à son compte : «Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort».

Et le mouvement ouvrier naissant, dès 1831, chez les Canuts de Lyon, l'a immortalisé sous la forme :

         «Vivre libres en travaillant ou mourir en combattant»,

retrouvant ainsi, presque mot pour mot, le cri des révolutionnaires bretons et angevins de Pontivy, dont ils poursuivaient, nous n'en doutons pas, le combat d'émancipation.

Vivre libres ou mourir ! Vive la Révolution !

Vive la Fédération bretonne-angevine de Pontivy et son monument commémoratif !

Une, indivisible et laïque ! Vive la république !

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